Vient voir sa choop

Leïla avait donné rendez vous à Aleesha dans sa chambre afin de pouvoir discuter autour d'un bon café. Lee allait devenir en quelque sorte sa confidente. ce qu'elle gardait au fond d'elle devait absolument être raconté. C'était sur, Leïla n'allait pas bien. Elle quitta sa chambre Universitaire et se dirigea vers celle d'Aleesha. Elle frappa à la porte et celle ci s'ouvrit laissant apparaitre le corps d'Aleesha.Elle s'approcha d'elle lui tendit la joue et lui fit la bise

"Je ne te dérange pas trop j'espère?"

[hj- dsl, pas d'inspi! '-_-]

Aleesha avait remonté ses cheveux en un chignon décoiffé, qui faisait ressortir ses traits à merveille. Elle avait enfilé un pantalon large et un débardeur assez court, qu'elle avait recouvert d'une petite laine. Le temps s'était pas mal dégradé ces derniers jours, et il commencait à faire frisqué. Lorsqu'elle entendit frapper à la porte, Aleesha vint ouvrir, et apercut, sans surprise Leï, à laquelle elle fit un grand sourire. Toutes deux se firent la bise puis Aleesha lui répondit

"Bien sur que non je t'attendais. Les cookies sont juste prêts, chauds et moëlleux à souhait et le lait est en train de chauffer. Viens entre."

Elle referma la porte derrière elle, puis toutes deux allèrent s'asseoir sur une petite table qui tronait au milieu. Aleesha alla chercher la plaque où étaient dispersés une trentaine de cookies à l'air délicieusement bons. Elle les versa avec précaution dans un bol, et le ramena sur la table. Puis elle prit deux tasses, versa le lait dedans, y ajouta du chocolat et des éclats de noisette, de chocolat et de noix de coco, et ramena le tout sur la table.

"Tu n'avais pas l'air bien quand tu m'as envoyé ton texto, est-ce que ca va?"

Lee reconnaissait sans problèmes les symptomes des gens qui allaient mal, elle avait souffert elle même durant des années. Pour refuser une sortie qui ne pouvait faire que le plus grand bien, il fallait être soit malade, soit vraiment mal. Aleesha voulut prendre un cookie, mais celui ci était encore un peu chaud, elle s'abstint de croquer dedans.

La jeune fille pénétra alors dans l'appartement de son amie, essayant de détacher un sourire à peu près réel sur sa bouche. Aleesha avait préparé des cookies, d'habitude, Leïla se serait jettée dessus, mais là, elle ne pouvait vraiment rien manger. Elle était si triste. Elle s'assit alors sur le divan placé au milieu de la pièce et posa son sac. Elle prit avec ses petites mains toutes froides on bol de lait et se réchauffa.

"Non, ca ne va pas fort, comme tu peux le constater."

Elle but une gorgée de son café au lait mais se brûla légèrement. Peu importe!leïla avait arrêté de fumer il y a de ca plus de 6 mois auparavant, mais là, elle ne pouvait plus se retenir, c'était sa facon de s'échapper.

"Tu m'excuses mais je susi vraiment au bout du rouleau, je susi désolée, je ne peux lus me retenir depuis tout ce temps!"

Elle sortit de son sac Gucci un baquet de clopes, en avanca une vers sa bouche, prit son briquet, l'alluma et tira sur la cigarette.

Oula, en effet Lee avait tapé juste, son amie n'allait vraiment pas bien. Elle ne pouvait rien lui dire pour ses clopes, car elle même fumait, et elle estimait qu'elle n'était pas dans son droit en lui demandant de ne pas le faire. Elle se contenta de fouiller dans ses poches trop larges, de sortir une Marlboro de son paquet et de l'allumer à son tour. Elle but une gorgée de son chocolat chaud, et croqua dans un cookie.

"Je t'assure quand on est mal, un cookie c'est super... Le chocolat, ca comporte des trucs qui te donne l'impression d'être amoureux, et quand t'es amoureuse, tu vas mieux. Et puis après ils vont refroidir"

Lee s'efforcait d'être gentille sans que Leïla ait pour autant l'impression que Aleesha la prenait en pitié, ce qui n'était absolument pas le cas. Elle posa sa main sur celle de la jolie brune, et lui sourit amicalement.

"Je n'ai pas besoin que tu te retiennes. Je sais à quel point ca fait mal de garder les choses pour soi, alors si tu à quelque chose à dire, vide ton sac, je suis la moi."

C'était tellement dure pour Leïla d'être venue au cehvet de sa mère et de l'avoir vu mourir devant ses yeux. Elle ne pouvait plus arrêter d'y penser. Ces images étaient tellemtn horribles. Lorsque Lee' lui dit que les cookies étaient les meilleurs remèdent, on vit nun léger sourire s'afficher sur ses lèvres.

"C'est tellement gentil de t'occuper de moi, mais ce que je veisn de vivre est si horrible!"

On pouvait voir une larme couler contre ses joues.Elle pu plus se retenir et passa sa tête entre ses main et commenca à partir dans un chagrin interminable

Aleesha n'aimait pas voir les gens pleurer, car cela la rendait triste et lui rappelait de trop mauvais souvenirs. Elle s'approcha un peu plus de Leï et la prit dans ses bras, d'un geste presque maternelle.

"Allez bichette calme toi, pleure un bon coup ca soulage"

Elle sortit un mouchoir de sa poche, et le tendit à Leïla. La jeune femme semblait totalement dépassée, en proie à de mauvais sentiments. Lee ne savait pas ce que son amie avait pu voir, cependant elle avait remarqué qu'elle n'avait pas été présente la semaine passée, et se demandait où elle avait bien pu aller. Elle ne fut cependant pas trop franche, préférant que Leïla lui avoue ce qu'elle avait sur le coeur quand elle en aurait envie.

"Tu sais moi aussi j'ai vécu des tas de trucs horribles, si horribles que quelques fois, je me demande même si je ne les ai pas imaginé. Puis je me rends compte qu'il est impossible d'imaginer ca, et je réalise que j'ai été très forte. Toi aussi tu vas l'être, tu as simplement besoin de soutien, et je suis la pour te soutenir. Qu'est ce qui s'est passé?"

Leïla avait craqué, c'était insuportable toutes ces images qu'elle avait dans sa tête mais après tout, si elle voualit s'en sortir, il fallait qu'elle parle à quelqu'un. Lee l'avait prise dans ses bras d'un geste tendre. Ce ne faisait que quelques temps qu'elles se connaissaient mais leï' se sentait bien avec elle.Elle se calma, se moucha, reprit son souffle et débuta.

"La semaine passée....Je.....Je....suis allée....au chevet......de ma mère...."

Elle se remit à fondre en larmes. C'était tellement insupportable.Ce sentiment qu'elle avait, cette dernière image de sa mère souffrante n'était pas ce qu'elle voulait garder de sa mère

"Si tu savais combien je m'en veut!"

Leï lui parla de sa mère mourrante, et des flash défilèrent dans la tête de Lee. Sa mère ivre morte effondrée par terre, et elle toute jeune et tétanisée. La rancoeur que Shan lui avait fait ressentir pendant tellement d'années. Sa mère en train de vomir, pâle comme la mort. L'horreur de l'anoexie, la boulimie, les drogues et l'alcool. Elle s'en été tirée, mais les séquelles étaient toujours présentes, ne ratant pas la moidnre occasion pour pointer le bout de leur nez à des moments très peu opportuns. Si Leï était dans cet état, c'était qu'elle était décédée. Quoi d'autre...

"Je sais ce que ca fait Leï. Je connais ca. Il ne faut pas que tu t'en veuilles, c'est inutile cela ne la fera pas revenir pour autant. Tu dois te battre pour elle tu m'entends? Il ne faut pas que tu désespères! Ma mère est morte dans mes bras et par ma faute, parce que j'étais tétanysée de peur, mais je sais qu'elle ne m'en veut pas et qu'elle aurait préféré que je sois forte dès le début plutôt que je me détruise à petit feu. Tu dois le faire pour elle d'accord?"

Une larme, discrète et invisible perla le long de la joue de Lee. Ces souvenirs étaient un couteau dans une palie béate. Elle souffrait d'en parler, mais dans une amitié, quand l'une n'allait pas bien, il fallait qu'elle soit forte pour elle quelqu'en soit les conséquences. Aleesha ne laissa donc rien paraitre de sa souffrance, le regard fort et ferme à la fois.

Lee était en outre une très bonne amie mais aussi une très bonne personne à qui on pouvait se confier. De toute facon, Leïla ne connaissait personne d'autre dans cette ville, pas même ses colocatiares. Lee s'avait trouver les mots pour réconforter. Apparement, elle aussi avait vécue un problème similaire. Leïla ne lui avait encore rien dit mais la jeune femme avait deviné ded quoio il s'agissait. Emmitouflée dans les bras de Lee, elle se releva et lui expliqua pleinement la situation, tout en ayant un voix triste.

"Ma mère a été la plus belle chose qu'il me soit jamais arrivée, et l'autre jour, mon père m'a appelé pour m'annoncer que ma mère était souffrante.Elle était victime d'atroces souffrances, elle ne se portait plus bien. J'ai donc décidé de m'absenter pendant quelques temps pour aller la voir, et c'est la bas qu'elle m'a annoncée que mon père la trompait."

Elle se remit à pleurer avant de poursuivre, tout en tripotant son écharpe, par stress.

"Nous nous sommes sèchement discputées et c'est à ce moment là que......que.........Aleesha, je me sens tellement coupable!Si seulement....si seulement j'avais pu eviter ca!"

Les larmes ne cessaient de couler sans arrêt. Leï se sentait coupable de tout, tu "divorce" de ses parents, du dècés de sa mère.

Lee regardait désespérée la jeune femme en larmes dans ses bras. Si elle avait eu des bras pour pleurer, elle aussi aurait pu libérer sa douleur quand elle en avait besoin. Seuleemnt voila, personne n'avait été la pour elle et Shan' l'avait laissé tomber. Maintenant tout allait mieux, mais sur le moment elle aurait eu besoin d'aide. Elle se promit d'être donc la pour son amie si jamais la jeune fille en avait besoin.

"Vous vous êtes disputées, d'accord, mais si ta mère devait mourir, le fait que vous vous disputiez n'y aurait rein changé. Et puis tu retiens tous les moments passés, et ta mère aussi. Tu crois vraiment que ca vaut le coup de te pourrir la vie pour quelques minutes de désaccord alors que toute sa vie elle ne t'a donné que du bonheur?"

Sa mère à elle, avait trop bu à cause de Shan, de Lee et de leur père. Lee le savait. Elle en avait entendu parler quand ils avaient déduit au suicide par overdose et alcool, mais à cet age, elle était trop jeune pour pouvoir comprendre la signification de ces mots trop difficiles pour elle. Mais Lee savait que tous, ils étaient responsables du décès de leur mère.

"Ma mère. Elle est morte d'une overdose. On aurait pu la sauver si j'avais appeler les pompiers. Mais j'avais trop peur de la quitter la toute seule par terre. Je n'osais plus bouger. Peut être que si j'avais réagi rapidement j'aurai pu la sauver. Et moi ma soeur m'en a voulu pendant des années à cause de ca. Et mon père ne me pretait presque plus attention. Alors dis toi que ta mère a eu plutot une "belle" mort... Ca vaut mieux"

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